Psychologue pour adolescents à Brest

Les remaniements de l'adolescence

L'adolescence est faite de nombreux bouleversements physiques et psychiques. Cette période peut être plus ou moins bien vécue, c'est pour cela que je propose un suivi spécialement dédié aux adolescents à Brest.

Chez l'adolescent, comme pour les troubles psychologiques de l'enfant d'ailleurs, tout changement brusque doit alerter : retrait, désintérêt vis-a-vis du groupe de copains, baisse importante des résultats scolaires, intérêt subit pour des thèmes morbides, perte d'appétit ou boulimie...

L'apparition de fugues ou l'entrée dans des conduites addictives sont d'autres signes d'alarme qui nécessitent la plus grande attention. En fonction de la demande et de la situation, l'adolescent ou l'adolescente sera reçu(e) seul(e) ou en présence des parents lors de la première séance.

Permettre aux adolescents d'être accompagnés par à un psychologue

Quelque soit les troubles ressentis, il s'agit pour le psychologue d'entendre "l'ado" au delà de son symptôme, et de tenter de comprendre ce qui se joue pour lui dans la manifestation de son mal-être.

Un autre motif de consultation peut être une agression physique (ou verbale) ou un choc traumatique subi par un ou une adolescente. Il est important que le jeune homme ou la jeune fille puisse verbaliser cet acte souvent douloureusement vécu sur le plan de l'estime de soi et pouvant avoir des répercussions sur la confiance accordée à l'Autre.

 

Nouveau décret / Remboursement envisagé pour les jeunes de 11 à 21 ans

(Pas encore en vigueur sur Brest et le Finistère)

Le Télégramme du 9 mai 2017

Un décret, paru au Journal officiel, va permettre des expérimentations pour améliorer la prise en charge de la souffrance psychique des jeunes de 11 à 21 ans.

Remboursé par la Sécu

Les médecins traitants, les pédiatres, les médecins scolaires pourront prescrire à ces jeunes des consultations de psychologues libéraux qui seront remboursées par la Sécurité sociale, dans la limite d’un forfait de douze séances.

Prévue par la loi du 23 décembre 2016 de financement de la Sécurité sociale pour 2017, cette expérimentation nécessitera le consentement exprès et éclairé du jeune ou des titulaires de l’autorité parentale. L’adolescent pourra demander à changer de psychologue en cours d’expérimentation.

« Les jeunes présentant des troubles psychiatriques ou des signes de crise suicidaire sont exclus de l’expérimentation et orientés vers les soins spécialisés », a précisé le décret publié dimanche.

En Loire-Atlantique notamment

Les psychologues libéraux devront adhérer à la charte de cette expérimentation prévue pour durer quatre ans. La coordination du dispositif sera assurée par la Maison des adolescents du territoire concerné. Pour l'heure, l’expérimentation sera menée dans plusieurs départements, notamment la Loire-Atlantique, mais pas encore en Bretagne.

Patrice Le Meur, psychologue clinicien à Brest.